D’après Dominique Chipot, le haïku est une forme de poésie permettant de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille ou qui étonne. Philippe Costa dans son petit manuel pour écrire des haïkus décrit ce genre littéraire comme l’écriture d’un poème court au langage très simple, mais pas un genre simpliste ni même facile. En dix-sept syllabes, 5, 7, 5 tout doit être dit, le haïku, d’origine japonaise, doit être concis, concret, ciblé. Le haïku de saison est le haïku le plus connu. Plein d’humour, il peut tourner en dérision la vie quotidienne et ses tracas.
Toinon Maguerez est venue au haïku en découvrant ceux de son grand-père René Maublanc, l’un des précurseurs des haïkus. Elle est entrée en contact avec Alain Kervern puis Dominique Chipot, maîtres du haïku.
Elle a publié en 2019 Bréhaïkus, un été sur l’île de Bréhat.